samedi 12 septembre 2009

Appréciations Scénographiques

Peut-être n'est-ce pas une excellente idée que d'inaugurer ce blog d'un premier article au sujet d'une artiste si controversée, mais j'ai assisté au concert de Mylène Farmer au Stade de France tout juste hier (pour la première fois). J'ai toujours apprécié cette chanteuse non pas tant musicalement que pour son univers; en bref, elle fait partie de cette liste des femmes que j'aurais bien aimé être dans une autre vie, dans lesquelles je me retrouve. Je ne vous parlerai donc pas de mes impressions relatives au concert en lui-même, mais seulement de certains détails touchant à la mise en scène qui ont émerveillé mes yeux ce soir-là.
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Premièrement, le décor, très anatomique : un crâne disparaissant et réapparaissant entre métamorphoses de sang ou d'encre, deux immenses squelettes inspirés du Transit (sculpture du XVe siècle) de part et d'autre de l’escalier central lumineux, des mannequins de couture (qui évoquent la poupée de la pochette de Point de suture, son dernier album) suggérant par leur posture des sentiments contraires, et un fauteuil (ou plutôt devrais-je dire un trône) scarabée noir laqué-que-je-veux-le-même-dans-mon-salon.
Ensuite, les costumes signés Jean-Paul Gaultier qui, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, dissèquent la chanteuse, littéralement : le premier est une combinaison en écorché-que-je-veux-le-même-pour-aller-faire-mes-courses.

Photos officielles de Claude Gassian (et les seules auxquelles on puisse avoir accès)

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